Je dessine. Je dessine depuis toujours. C’est une façon de penser, une façon de voir, une façon de parler sans bruit.
Pourtant, j’aime les dessins qui parlent, les dessins qui bougent de case en case, à chaque page.
La feuille de dessin me stimule. La page blanche me monte à la tête. Elle accepte de recevoir platement mes divagations graphiques et de participer à la création d’un monde d’encre et de papier, qui se construit peu à peu sur elle et par elle, de ma tête à ma main, entre la plume et le trait. La politesse de la page blanche est d’héberger gracieusement mon dessin, celui-là même qui me raconte qui je suis et je ne peux vous en dire davantage.
Elle coréalise avec papa Malick Fall le roman graphique “Le silence des baobabs“