Parfait amour

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 “Poison d’avril” une nouvelle extraite du recueil

Parution le 30 janvier 2016   ISBN 979-10-94810-05-7

Prix 10,50 € + 3,50 € de frais de port

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7 comments

  1. “C’est un vrai bonheur littéraire que m’a offert Fabienne Rivayran. Encore une fois. Par la qualité de son écriture, la qualité et la variété de ses sujets, sa finesse d’analyse des caractères et le regard sans concession qu’elle porte sur les comportements humains, la sensibilité, les émotions qu’elle distille si justement.”
    Extrait de l’article de Martine Galati à propos de “Parfait amour”
    Pour l’article complet : https://t.co/B8ySkOJ8gG

  2. Recueil lu d’une seule traite, hier soir. Le talent de Fabienne n’est plus à démontrer, qui nous prend par la main, en douceur, pour nous emmener à la rencontre d’autres vies que les nôtres, et pourtant pas tout à fait lointaines : il suffirait d’un pas de côté du destin pour que nous nous retrouvions dans la peau de cette femme-ci, de cet homme-là, pour que, comme eux, nous hésitions un moment sur le chemin à suivre, avant de décider, ou de comprendre enfin, que le choix n’est jamais vraiment là. J’ai été particulièrement touchée par “Deux jours sans rien faire”, et par “Femme de chambre” (parce que Fabienne maîtrise, aussi, l’art du titre)” (Emmanuelle Cart-Tanneur)

  3. On m’avait dit : “Lis ce recueil, tu ne le regretteras pas !” Eh bien, j’ai un regret, celui de ne pas m’y être plongée plus tôt ! C’est un kaléidoscope d’émotions, de sentiments contradictoires que nous offre Fabienne: de l’amour au désamour, de l’amour à la haine, de la tendresse à la méchanceté, de l’espoir au désespoir. De belles surprises, des retournements de situations bien amenés, et des personnages authentiques. Le tout servi par un style de qualité où chaque mot, chaque image porte.

  4. Carver en exergue de ce recueil de nouvelles, c’est l’évidence. Ici aussi, les gens sont cabossés, perdus ou invisibles. Ici aussi, l’incommunicabilité mine les relations humaines. Des personnages seuls, sur le fil, en recherche d’eux-mêmes, en quête de sens, qui se cognent contre les murs, se cognent contre les autres (et leur insondable et ontologique étrangéité).
    Fabienne Rivayran se penche sur nous, sur notre voisin, sur ceux qu’on ne voit pas et pose un regard aigu sur notre condition. Un regard lucide, sans concession mais qui n’a rien d’accablant, car l’auteure se garde bien de s’immiscer. Elle accompagne, elle se met à la place de. Et c’est sans doute là que réside la principale réussite de ce recueil, dans la faculté qu’a la nouvelliste de se mettre dans la tête de ses protagonistes, de suivre les linéaments de leurs pensées en se posant sur tel élément du décor, en s’attardant sur un menu ou sur la couleur d’une robe, en revenant aux préoccupations des personnages. La nouvelle “Deux jours sans rien faire” est à cet égard un modèle de maîtrise car il en faut de la maîtrise pour rendre l’état de conscience d’un personnage, sinuer dans les méandres de ses pensées, passer d’une observation simple à un souvenir, à une angoisse, sans qu’aucun artifice ni aucune ficelle n’apparaisse. C’est fluide, c’est cohérent et on touche à l’essentiel alors que rien n’est explicitement dit ni démontré.

  5. On pénètre ces huit nouvelles comme on pénètre des vies, des intimités, comme un témoin regardant avec plus ou moins de détachement, car ces vies pourraient tout aussi bien être la nôtre ou celle de quelqu’un qu’on connaît. On lit les mots au fil de la belle écriture de l’auteur et on se laisse emporter, bercer parfois, jusqu’à la fin parfois brutale. . .

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