Double issue

Dans le Paris des années 60 vit une jeune fille, Arielle. Son père est mort quand elle avait dix ans. Elle se retrouve à partager avec sa mère l’appartement d’un oncle et d’une tante détestables. Pas un jour sans que ces deux-là leur fassent sentir qu’elles sont de trop. La mésentente s’installe et s’aggrave. Tout ce qui importe pour Arielle, c’est de sauver sa peau et celle de sa mère. Dans cette guerre d’usure, elle entreprend d’aménager la cave de l’oncle et grâce au soutien indéfectible de son amie Florence, elle en fera le lieu de tous les possibles.

Désirée Boillot écrit des nouvelles depuis 2002, qui ont paru dans des revues et des collectifs d’auteurs.

Elle a également achevé un « Manuel de survie à l’usage des perdants », florilège de textes humoristiques écrits à la deuxième personne du pluriel.

Elle fait partie d’une association, « Récits de vie », qui publie ses textes autobiographiques dans sa revue « Plaisir d’Ecrire ».

Double issue de Désirée Boillot, 120 pages, 12 € (plus frais de port 2 €)

Dépot légal à parution le 25 janvier 2014  ISBN 978-2-9543796-4-7

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14 comments

  1. ravie moi aussi de la publication par Daisy de son roman, elle a du talent, je lui souhaite que ce soit seulement un début. Bravo Daisy

  2. Désirée Boillot possède une excellente plume, très appréciée par les lecteurs de la revue “Plaisir d’écrire” Nul doute que son roman connaîtra un très vif succès.

  3. Outre qu’il y a du Hugo et du Dickens dans le roman de Désirée, il y a aussi du Roald Dahl car l’oncle et la tante, deux fieffés rapiats, font penser aux “deux gredins” avec leurs perpétuelles chicanes. La pauvre Ariel dépense des trésors d’ingéniosité pour échapper aux perpétuelles corvées imposées par ces deux grigous. Mais son refuge souterrain n’est pas inhabité et deux yeux rouges la surveillent… (Comme un clin d’oeil à Marité et son rat dans la boulangerie dont l’épopée est narrée dans “le radeau de Victoire”).
    En tout état de cause, Désirée nous offre un agréable moment de lecture et sa prose, traduisant tout l’étouffement de la situation, est émaillée de belles métaphores qui amènent un peu de soleil comme des lueurs d’espoir.
    “Je me concentrai longtemps sur ce fil de clarté comme s’il avait dessiné ma vie, ma petite vie tâtonnante et déjà pleine d’accrocs.”
    De plus, il y a un côté polar dans cette histoire en vase clôt dans laquelle la police ne vient pas se glisser… et il est heureux que le commissaire Shura ne vienne pas fourrer son gros nez dans cette affaire !

  4. Ce roman semble très autobiographique. Son style limpide en permet une lecture agréable malgré le côté quasi dramatique de l’intrigue. Le parcours de la narratrice, adolescente à la personnalité affirmée, ne laisse pas indifférent. Elle a su traduire avec bonheur les sentiments qui l’habitaient : contrainte, colère, révolte, amitié, tendresse, aspiration à un idéal… À la fois fluide et rythmé, le récit est de ceux qui tiennent en haleine jusqu’à la chute finale.
    Ne faisant abstraction ni du cocasse ni du sordide, il donne une image personnelle et réaliste du Paris des années 60. Et, cerise sur le gâteau, l’humour est sous-jacent.

  5. Voilà, dévoré, englouti, goûté…Le premier roman de notre géniale Daisy est une réussite – mais il ne pouvait pas en être autrement. Ambiance “Cosette chez les Thénardier”, que l’on maudit dès les premières pages avec leurs travers exacerbés doublés d’une méchanceté tirant au sadisme, heureusement compensé par le personnage de Florence et de la mère ; on aime le style de Daisy, rythmé et sobre, et on applaudit la victoire du bien sur le mal en murmurant un “ouf” de soulagement dans les dernières pages lorsque justice se fait…Et c’est là que je vous invite à lire ce livre.

  6. Voilà dix ans que je connais Désirée et que je lis et apprécie son écriture, je savais donc que je ne serais pas déçue par son roman. J’y ai retrouvé son style tantôt intimiste, tantôt “cocasse” et qui file…et j’y ai découvert une face noire qui s’invite, mine de rien, et qui fait des ravages, serait-ce cela “double issue” ? Un double qui se cachait si bien mais avec qui il va falloir compter désormais.Un roman en forme de conte initiatique et qui cache bien son jeu… n’hésitons pas à le suivre…

    Annie Mullenbach, auteur

  7. Arielle est agile. Arielle est alerte. Elle est futée, a de l’esprit, elle est drôle. Elle a 17 ans, elle passe son bac. Elle aime lire, elle aime Paris et l’amitié. Elle voudrait aider sa mère. Le souvenir de son père trop tôt disparu vit en elle, profond, vibrant.
    Mais Arielle est enfermée. Elle manque d’oxygène et le lecteur la suit, pas à pas. Il n’abandonne jamais la jeune fille à la fois douce et acide. Il s’y attache. Il observe, passionné, son parcours du combattant et les espoirs, fausses pistes, impasses, les étapes de sa libération. La chute est soudaine. Elle s’abat violemment, telle une marmite qui tomberait brutalement d’une étagère.
    Mais ensuite ? Que se passera-t-il ? Ne serait-ce pas le moment où la grande aventure commence ? Que devient donc le prisonnier hors les murs ?

  8. J’ai vaincu ma procrastination naturelle, et je le commande enfin.
    Sinon, chère Daisy, j’attends impatiemment que tu publies tes “foirades”, c’est un genre que j’apprécie tout particulièrement.

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