« Vous savez, Monsieur le Président, on ne se dope pas plus pour faire 3500 km en vingt jours que pour courir 100 mètres en neuf secondes… », disait Jacques Goddet, s’adressant à Jacques Chirac en juillet 1998.
La pratique du dopage a fait partie du sport dès l’instant où le sport est devenu spectacle nous rappelle Frédéric Gaillard avant d’entreprendre de nous conter dans un style aigre-doux et sans temps mort, l’histoire d’une fabuleuse mutation.
Mise en garde : cette nouvelle est sans danger pour le lecteur, mais il est possible qu’il ressente le besoin de prendre un petit remontant pour suivre pleinement la cent vingt-huitième édition du tour d’Hexagonie…
Parce qu’il est taillé comme une bavette et qu’il s’est toujours blessé en faisant du sport, l’auteur se tient farouchement à l’écart des pistes et des stades, des sportifs et des supporters. Seuls le ping-pong et la pétanque trouvent grâce à ses yeux. En écrivant au moins, il ne risque pas d’entorse…
Ce récit inédit n’est pas un essai philosophique sur le dopage dans le sport, mais une dystopie déjantée. L’auteur, dont c’est la deuxième parution dans la collection Lapidaires après plusieurs textes publiés en ouvrages collectifs, attend pour 2016 la parution de son premier recueil de nouvelles fantastiques.
Parution prévue le 25 novembre 2015 – ISBN 979-10-94810-04-0
Prix 5,25 € + 2,20 de frais de port
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Le tour de France ne m’a jamais passionnée, je l’avoue, pire, l’épreuve me laisse chaque année de bois ! Par contre, je n’ai manqué aucune des étapes de cet hilarant tour de l’hexagone que nous a concocté Frédéric Gaillard. J’en suis restée les jambes coupées… de surprise devant les péripéties délirantes de cette épopée sportive, j’ai pris un sacré coup de pompe à force de rire aux éclats. Quoique, par instants, relâchant la pédale, je me sois interrogée, avec un frisson : « Mais il y a un fond de vérité dans cette dystopie, on ne nous dit pas tout mais que ne serait-on pas prêt à faire au nom de la performance? » Je n’en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Commandez Jeux de dopes et en selle…(non, la selle peut s’avérer dangereuse !) en avant, donc, pour un voyage plein de surprises !
oh, la v… non, pardon ! aucun ruminant n’a été blessé pendant l’écriture de cette nouvelle…déjantéé. Content de voir que tu n’as pas déraillé…
“Jeux de dopes” est excellent. L’esprit voltairien et aussi celui de Rabelais ne sont pas loin ! Gaillard a un style du même nom que le sien. Je me suis régalée. Et puis c’est un texte bien documenté sur le monde de la dope ! Un humour déconnant et jouissif. Bravo !
Rabelais Voltaire et moi dans un même sac ? diantre, quel honneur ! Le gaillard Gaillard vous en remercie !
Une dystopie totalement déjantée, comme l’a voulue l’auteur, que le monde du cyclisme inspire, dans cette histoire, au moins autant que ses plus habituels thèmes de prédilection — c’est pourtant un effroi bien réel qu’il distille tout au long de ce Tour de France glaçant dont certaines étapes ne sont pas sans rappeler certaines pages de L’écume des Jours (je pense à l’enterrement de Chloé) : de la belle écriture, comme toujours chez Vieufou, une gourmandise de Noël à ne pas hésiter à (s’)offrir !